Newsletter Juin / Juillet 2025 |
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| AU SOMMAIRE Édito Côté hémicycle - Nomination rapporteure PLFSS26 - Explication de vote loi « Duplomb » - OQTF : au-delà du chiffre choc - À l’Assemblée, les Yvelines ont du goût !
Côté circo - Lutte contre les violences faites aux femmes - Visite de l'EHPAD de Jouy-en-Josas - Inauguration de l’écoquartier à Voisins - À Buc, symbole de l’amitié franco-allemande |
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Chers amis, Le 11 juillet dernier s’est achevée la session parlementaire, marquant la pause estivale des travaux à l’Assemblée nationale. En un an, depuis les élections législatives de juin 2024 et ce malgré l’absence de majorité au palais Bourbon, députés et sénateurs ont co-construit et voté de nombreux textes parmi lesquels on peut citer les lois sur la refondation de Mayotte, contre le Narcotrafic, le maintien en centre de rétention des étrangers sous OQTF. Le dernier texte adopté à l’Assemblée porte sur le statut de l’élu local, texte destiné à mieux concilier mandat électif et vie professionnelle ou personnelle, pour encourager l’engagement citoyen et mieux protéger les élus. Aujourd’hui les esprits sont tournés vers les prochaines échéances budgétaires avec l’examen du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale à la rentrée. Le Premier ministre François Bayrou a ainsi esquissé plusieurs propositions pour atteindre près de 44 milliards d’euros d’économies, nécessaires au respect de notre trajectoire de réduction des déficits publics. Il faut être clair, le déficit c’est de la dette et il est irresponsable de continuer à endetter notre pays, nous-mêmes et surtout nos enfants. Il est illusoire de penser que l’endettement n’a aucune conséquence à terme. Comme l’a dit le Premier ministre, il est tard mais encore temps ! Ces propositions feront l’objet de débats à la rentrée et je forme le vœu que chacun se prononce dans un esprit de responsabilité. Soyez assurés que je serai pleinement engagée dans ces discussions, en particulier en tant que rapporteure du budget de la branche Famille de la sécurité sociale. Je vous souhaite un bel été ! Fidèlement, |
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À l’Assemblée nationale, les Yvelines ont du goût ! |
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Je suis ravie d’avoir coorganisé, avec ma collègue Béatrice Piron, une dégustation de produits locaux en plein cœur de l’Assemblée nationale, pour mettre en lumière le savoir-faire exceptionnel des producteurs de nos circonscriptions. 🧀 🍓 Les spécialités yvelinoises ont ravi les papilles des élus, maires, acheteurs locaux, curieux de découvrir la richesse et la diversité des terroirs de notre beau département. 👩‍🌾 👨‍🍳 Cet événement, au-delà de la dégustation, a été un moment d’échange humain et chaleureux entre le monde agricole, les artisans, et les élus. Il a rappelé combien nos producteurs locaux jouent un rôle essentiel : dans notre économie, dans notre alimentation, et dans la vitalité de nos territoires. Pour ma part j’accueillais les moulins de Versailles, la ferme de Viltain de Jouy-sur-Josas, l'Alchimiste de Chevreuse, les eaux Lutecia de Saint-Lambert-des-Bois. 🙏 Un immense merci à celles et ceux qui cultivent, transforment, innovent avec passion. |
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Nomination Honorée d'avoir été nommée rapporteure de la branche famille du projet de loi de financement de la sécurité sociale le 2 juillet par la commission des affaires sociales Dans le cadre de ces fonctions, je serai amenée à examiner en profondeur la répartition des crédits octroyés à notre politique familiale, et à rendre un avis comportant des recommandations visant à améliorer la version du budget proposée par le Gouvernement. Vous pouvez compter sur mon engagement en faveur des familles lors de ces prochains débats budgétaires. |
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Explication de vote loi « Duplomb » |
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Avec mon groupe Les Démocrates, je suis consciente du rôle essentiel que les agriculteurs, dans toute la diversité de leurs exploitations et activités, jouent pour nous nourrir et garantir notre souveraineté alimentaire et de l’attention portée par l’ensemble de nos concitoyens à ces enjeux du quotidien, et à leur écoute. Je soutiens donc les mesures qui peuvent permettre plus de compétitivité et de simplification pour notre agriculture, en ne renonçant pas aux impératifs de protection de la santé publique et de la biodiversité ou d’adaptation au changement climatique. Dans cet esprit, nous avons engagé depuis 2017 une stratégie ambitieuse de réduction de l’utilisation des pesticides les plus dangereux pour la santé humaine pour atteindre une baisse de 50 % de l’usage et des risques des produits phytopharmaceutiques d’ici à 2030. En ce qui concerne les ventes de substances classées CMR1 (soit les molécules cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques avérés), elles ont déjà baissé de 97,2 %. La transition du modèle agricole est ainsi durablement engagée et nous ne comptons pas revenir sur cette stratégie. Nous continuons également de plaider pour la continuité de la stratégie européenne de sortie progressive des néonicotinoïdes d’ici 2033, qui fut mise en place à la demande de la France. C’est avec cette conviction que j’ai tenu à me saisir des débats sur cette proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur. Dans sa version initiale, elle comportait des dispositions fragiles juridiquement, mais aussi qui auraient conduit à enfermer nos agriculteurs, qui ont besoin de notre soutien comme nous avons besoin d’eux, dans des logiques d’opposition entre production agricole, santé publique et transition environnementale. Notre groupe a donc œuvré, article par article, pour qu’au-delà des dérives que ce texte pouvait nourrir de part et d’autre, nous puissions collectivement apporter des réponses utiles à tous les agriculteurs face aux profonds bouleversements climatiques, économiques, sociaux ou sanitaires auxquels ils sont confrontés au quotidien. A l’article 2, au cœur des débats, nous avons défendu avec succès, l’indépendance scientifique de l’Anses en obtenant la suppression des dispositions qui la remettaient en cause, et je m’en félicite. Concernant la dérogation accordée à l’acétamipride, je me suis opposée avec mon groupe à toute autorisation de portée générale. Bien que ce produit ne soit pas reconnu comme nécessitant un retrait de commercialisation selon les études scientifiques de l’ANSES et de l’EFSA, il peut avoir des conséquences sur les pollinisateurs et son usage doit ainsi être strictement encadré. Mais ces études ne mettent pas en évidence d’effet nocif pour la santé humaine, dans le respect des conditions d’emploi fixées dans les autorisations de mise sur le marché : https://www.anses.fr/fr/content/les-neonicotinoides. Rappelons que la France est le seul pays du monde à avoir produit une décision d’interdiction pure et simple de cette molécule en 2016 sans avis scientifique probant sur un effet manifeste pour l’Homme. Nous pensons nécessaire d’admettre de manière encadrée et exceptionnelle la possibilité de dérogations spécifiques dans le cas d’impasses constatées pour certaines filières entraînant des risques sur leur existence en France. Nous devons entendre collectivement le désarroi des agriculteurs français, sans solution face à leurs concurrents européens, qui ne se privent pas d’utiliser ce que nous interdisons chez nous – et que nos consommateurs achètent. Devrions-nous fermer nos frontières ? Ou fermer les yeux sur le risque de perte de notre souveraineté alimentaire ? Le texte final permet ainsi de strictement encadrer les dérogations exceptionnelles sur l’acétamipride. Ces dernières sont limitées à 120 jours, pour des usages précis, aux situations d’impasse avérée au sein de filières dont la pérennité est menacée, sous la condition, chaque année, de travaux de recherche sur les alternatives, et avec interdiction de replanter de manière temporaire des plantes mellifères. Ces dérogations, qui ne pourront pas être prises par convenance, ne concerneront au maximum qu’environ 1,55 % de la surface agricole utile française : l’acétamipride, moins toxique que d’autres insecticides encore utilisés en France restera complètement interdite sur près de 99 % de notre territoire agricole. Nous resterons le pays le plus exigeant sur le sujet. C’est un fait. Nous avons également interdit, à compter de 2026, la production, le stockage et la circulation de produits phytosanitaires interdits en Europe : la France n’exportera plus de pesticides interdits en Europe, une véritable avancée attendue depuis longtemps. Là aussi, nous sommes à l’avant-garde. Concernant l’article 5, sachons reconnaître qu’il n’y a pas d’agriculture sans eau : l’accès à l’eau pour les agriculteurs et leurs exploitations est sécurisé, à travers des dispositions encadrées relatives au stockage, tout en préservant et gérant au mieux collectivement nos ressources en eau, dans un contexte de dérèglement climatique qui frappe de manière différenciée tous nos territoires. C’est l’Assemblée nationale qui a permis de revenir sur la modification de la hiérarchie des usages de l’eau et le risque d’affaiblissement de la protection des zones humides, et je m’en réjouis. Par ailleurs, à l’article 1, nous avons contribué à faire évoluer la séparation du conseil et de la vente des produits phytopharmaceutiques pour tenir compte des difficultés d’application, et avons obtenu l’inclusion d’un conseil stratégique dans le cadre de la certification Certiphyto. À l’article 4, les améliorations apportées à l’assurance récolte sont crédibles, fonctionnelles et lisibles, répondant aux besoins – il conviendra néanmoins d’être vigilant sur le budget. Nous avons soutenu, à l’article 3, la simplification des procédures pour favoriser les projets d’élevage, notamment dans le cadre de l’évolution de la réglementation européenne. De la même manière, concernant le cadre d’action de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), nous nous sommes engagés en faveur du rétablissement des dispositions issues du Sénat. De manière générale, nous nous sommes attachés à la solidité juridique et la cohérence des dispositions, une exigence essentielle dans un souci de responsabilité. En défendant notre souveraineté alimentaire, nous faisons le choix de soutenir une agriculture respectueuse de normes sociales, sanitaires et environnementales exigeantes, souvent bien supérieures à celles appliquées à des produits importés. C’est aussi un engagement pour une alimentation de qualité, produite localement, au bénéfice de toutes et tous. |
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Lutte contre les violences faites aux femmes : une initiative concrète de l'ONG Soroptimist à Versailles |
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Vendredi 4 juillet, l'ONG Soroptimist remettait à la gendarmerie départementale des Yvelines des kits d’hygiène aux brigades en contact direct avec les femmes victimes de violences conjugales. Ce partenariat répond à une réalité très concrète : celle de femmes contraintes de fuir leur domicile dans l'urgence, souvent sans rien. Cette initiative est portée par l'ONG Soroptimist et a pu voir le jour grâce aux bénéfices de la vente du livre de Rina Dupriet (déléguée de Soroptimist International) : Ces femmes qui ont contribué à l'évolution de leur reconnaissance sociétale. Au-delà de ce soutien matériel, cette démarche témoigne de la force de l'engagement associatif, du lien entre les institutions et la société civile, et de la nécessité d'actions de terrain pour compléter les politiques publiques. Elle illustre aussi combien les violences conjugales et intrafamiliales nécessitent une mobilisation transversale, constante et collective. Je tiens à saluer la détermination des forces de l'ordre, le travail de la Maison de la Protection des Familles et l'engagement du club Soroptimist International de Versailles. Je continuerais de soutenir à l'Assemblée les initiatives qui œuvrent pour la dignité, la protection et l'émancipation des femmes. |
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Visite de l’EHPAD de Jouy-en-Josas : proximité, écoute et engagement pour nos aînés J’ai eu le plaisir de me rendre à l’EHPAD de Jouy-en-Josas, pour un temps d’échange au plus près du quotidien des résidents, des personnels soignants et des équipes de direction. Accompagnée du directeur, j’ai effectué un tour de la résidence et pu échanger à nouveau avec les résidents que j'avais accueillis à l'Assemblée nationale pour une visite. Cette déambulation m’a permis de découvrir les différents espaces de vie, les chambres, les lieux ... |
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| Inauguration de l’écoquartier Parc du Lac à Voisins-le-Bretonneux : un projet exemplaire Samedi 21 juin j’ai assisté à l’inauguration de l’écoquartier Parc du Lac à Voisins-le-Bretonneux, au côté d’Alexandra Rosetti, maire de Voisins-le Bretonneux et de Jean-Noël Barrot, Ministre, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Un tel projet est de longue haleine et je salue l’engagement d’Alexandra Rosetti et de son équipe, pour le porter jusqu’à son terme, ... |
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À Buc, un symbole vivant de l’amitié franco-allemande |
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Lundi 16 juin, j'ai accueilli Yaël Braun-Pivet, Présidente de l'Assemblée nationale, et Julia Klöckner, Présidente du Bundestag, au Lycée Franco-Allemand de Buc. Cette visite officielle s'inscrivait dans le cadre de l'Assemblée parlementaire franco-allemande, et visait à mettre en lumière cet établissement qui reflète le partenariat éducatif qui lie nos deux nations. Au cœur de cette rencontre : des échanges avec les élèves et les équipes pédagogiques, qui font vivre chaque jour l'amitié franco-allemande à travers un enseignement biculturel, bilingue et résolument tourné vers l'Europe. Le lycée Franco-Allemand de Buc n'est pas seulement un lieu d'apprentissage : c'est un laboratoire du vivre-ensemble européen, un espace privilégié d’études, de débat et de construction commune. Les élèves rencontrés font preuve d’une grande maturité. Leur regard sur l'Europe, la paix et la coopération internationale est porteur d'espoir. Merci à la direction et aux personnels pour leur accueil. |
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Actualités en circonscription & à l'Assemblée nationale, agenda, contact ... |
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